Quand un D'Eusébius arrive...
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Quand un D'Eusébius arrive...
Colhomban d'Eusébius Dom Ott 25, 2009 5:31 pm
La route avait longue, très longue, et semée d'embûches. De son cheval qui avait perdu un fer à quelques lieues du Bourbonnais Auvergne, aux brigands qui les avaient pris en chasse à la frontière italienne Colhomban avait eu droit à tous les cas de figures que l'on réserve normalement au mauvais voyage, mais rien ne l'avait préparé psychologiquement à la traversée en bâteau jusqu'à l'île d'Ischia. Rien !
Avait-on vraiment idée de donner comme terre à un homme si utile que Giuseppe une morceau de rocher perdu parmis des eaux tourbillonnantes ? Certes le brun avait l'esprit floué par son mal de mer, mais il faut dire qu'il n'arrivait pas à décoller son regard du bastingage et ses hauts le coeur ne lui faisaient voir que l'écume blanche débordante autour de la proue du navire. Il avait donc les idées peu portées sur le magnifique spectacle qu'offrait la Méditerrannée à cette époque de l'année.
Lorsque le bâteau accosta au petit port de l'île le jeune homme se prit d'amour pour la terre, et vint baiser les rochers à proximité de sa bouche d'un air fervent, ignorant le regard des matelots. Son cheval, Fengor, fut sellé en un rien de temps et il put prendre le chemin du domaine, ses effets personnels suivants dans une carriole en contrebas. Piouf... Ca grimpait dans le coin ! Et il fut bien heureux de ne pas être resté dans sa calèche qui aurait été immanquablement tirée par des mulets, la piètre approche que cela aurait été ! Il arrangea son catogan avec un petit air de nobliau (c'était son préfére celui ci... Presque exaequo avec l'air intelligent qu'il prenait parfois, très en vogue auprès de la gente féminine !) et essuya la sueur qui perlait sur son front.
Enfin la grande porte fut visible et il démonta à l'ombre attendant le reste de l'expédition avant de se faire annoncer. Son cousin était au courant de sa venue, mais il n'avait pas pu donner de date exacte. Les incidents du voyage ayant retardé leur arrivée de plusieurs semaines, voir mois.
Sorianne, sa compagne lui manquait, elle avait préféré rester sur la terre ferme pour ne point déranger la réunion de famille. Les enfants les avaient accompagné, et ce tour des royaumes les avait comblé. Un bon point pour Colhomban qui n'était pas trop aimé par les rejetons de sa belle...
Enfin toute l'équipe fut rassemblée et le brun toqua à la lourde porte.
Colhomban d'Eusébius, petit cousin de Giuseppe de Nanteuil.
Avait-on vraiment idée de donner comme terre à un homme si utile que Giuseppe une morceau de rocher perdu parmis des eaux tourbillonnantes ? Certes le brun avait l'esprit floué par son mal de mer, mais il faut dire qu'il n'arrivait pas à décoller son regard du bastingage et ses hauts le coeur ne lui faisaient voir que l'écume blanche débordante autour de la proue du navire. Il avait donc les idées peu portées sur le magnifique spectacle qu'offrait la Méditerrannée à cette époque de l'année.
Lorsque le bâteau accosta au petit port de l'île le jeune homme se prit d'amour pour la terre, et vint baiser les rochers à proximité de sa bouche d'un air fervent, ignorant le regard des matelots. Son cheval, Fengor, fut sellé en un rien de temps et il put prendre le chemin du domaine, ses effets personnels suivants dans une carriole en contrebas. Piouf... Ca grimpait dans le coin ! Et il fut bien heureux de ne pas être resté dans sa calèche qui aurait été immanquablement tirée par des mulets, la piètre approche que cela aurait été ! Il arrangea son catogan avec un petit air de nobliau (c'était son préfére celui ci... Presque exaequo avec l'air intelligent qu'il prenait parfois, très en vogue auprès de la gente féminine !) et essuya la sueur qui perlait sur son front.
Enfin la grande porte fut visible et il démonta à l'ombre attendant le reste de l'expédition avant de se faire annoncer. Son cousin était au courant de sa venue, mais il n'avait pas pu donner de date exacte. Les incidents du voyage ayant retardé leur arrivée de plusieurs semaines, voir mois.
Sorianne, sa compagne lui manquait, elle avait préféré rester sur la terre ferme pour ne point déranger la réunion de famille. Les enfants les avaient accompagné, et ce tour des royaumes les avait comblé. Un bon point pour Colhomban qui n'était pas trop aimé par les rejetons de sa belle...
Enfin toute l'équipe fut rassemblée et le brun toqua à la lourde porte.
Colhomban d'Eusébius, petit cousin de Giuseppe de Nanteuil.
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Re: Quand un D'Eusébius arrive...
giuseppe_cagliabrese Mer Nov 18, 2009 2:14 pm
Le visiteur était attendu, et un surintendant francophone surveillait les allées et venue aux abords du château. Voyant le cavalier, il se dirigea vers lui, et, avant que le garde ouvrant la porte ne puisse lui répondre en dialecte qu'il allait chercher quelqu'un car il n'y comprenait goutte, il lui fit signe de se taire et prit la parole.
Bienvenu Messire d'Eusébius dans les terres de mon maitre, le Calabrais. Il vous attendait. Si vous le voulez bien, nous nous occuperons de votre cheval.
Le Surintendant fit signe à un sbire, qui couru vers l'entrée du corps de maitre. Il se retourna ensuite vers l'hôte, et l'invita.
Je vous en prie messire, si vous voulez vous donnez la peine, je vais vous indiquer les salles d'accomodements, mon maitre ne tardera pas à venir à votre encontre.
Bienvenu Messire d'Eusébius dans les terres de mon maitre, le Calabrais. Il vous attendait. Si vous le voulez bien, nous nous occuperons de votre cheval.
Le Surintendant fit signe à un sbire, qui couru vers l'entrée du corps de maitre. Il se retourna ensuite vers l'hôte, et l'invita.
Je vous en prie messire, si vous voulez vous donnez la peine, je vais vous indiquer les salles d'accomodements, mon maitre ne tardera pas à venir à votre encontre.
giuseppe_cagliabrese- Admin
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Re: Quand un D'Eusébius arrive...
Colhomban d'Eusébius Lun Gen 04, 2010 12:51 am
"Se donner la peine" ? Ho ça il se la donnerait bien volontier vu l'état dans lequel il arrivait devant son grand cousin après plus d'un an sans le voir! La salle d'accomodement ne fut donc pas de trop pour notre homme qui alla se rafraîchir en courant presque.
Débarbouillant sa mine renfrognée, le brun enfila une nouvelle chemise de lin, rajusta ses braies et cira rapidement ses bottes. Un gilet neuf en fine étoffe du Périgord complèta la tenue. Il était paré pour rencontre Le Calabrais ! Ses affaires furent déposées dans une des suite et il fut mené au sallon principal.
Débarbouillant sa mine renfrognée, le brun enfila une nouvelle chemise de lin, rajusta ses braies et cira rapidement ses bottes. Un gilet neuf en fine étoffe du Périgord complèta la tenue. Il était paré pour rencontre Le Calabrais ! Ses affaires furent déposées dans une des suite et il fut mené au sallon principal.
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Re: Quand un D'Eusébius arrive...
giuseppe_cagliabrese Gio Gen 07, 2010 2:11 pm
giuseppe_cagliabrese- Admin
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